La semaine du salon Nautique me donne l’occasion de republier cet article toujours d’actualité…
En cette fin d’année, le marché du management de transition me semble particulièrement versatile. Délais de réponse anormalement longs, changement brusque et inattendu du besoin client, absence de réponse sur les profils, etc.. Les responsables de ces revirements ? L’incertitude et le manque de visibilité des entreprises, très certainement. Or, pour réussir une transformation, le management de transition ne doit pas perdre le nord !
Le manager de transition, un vrai coéquipier
Le management de transition désigne la mise à disposition rapide et temporaire d’une personne ayant une expertise de dirigeant ou de directeur opérationnel : c’est le manager de transition.
En pratique, ce professionnel est un cadre supérieur expérimenté, en mesure de gérer de façon immédiate une entreprise en période de changement ou de transformation. Il est notamment en mesure d’assurer la stabilité de l’organisation après le départ soudain d’un acteur clé, et de fournir des compétences spécifiques dont l’entreprise ne dispose pas en interne. Mais contrairement au consultant qui conseille la société depuis l’extérieur, le manager de transition s’intègre véritablement au personnel de l’entreprise, pour la durée de sa mission.
Son rôle est donc crucial en situation de bouleversement organisationnel, mais doit néanmoins rester limité dans le temps : pour la mise en œuvre d’une stratégie majeure, la mission du manager de transition dure en moyenne entre 6 et 9 mois.
Cette définition ne figure pas dans le Cours des Glénans, mais est partagée par les professionnels du domaine !
Maintenons le cap !
Apparue en France à la fin des années 1980, l’activité du management de transition a de belles années devant elle. Etant relativement nouvelle, elle est encore peu formalisée, ce qui laisse des marges de manœuvre intéressantes à tous les acteurs du domaine. Mais attention ! Dans cet océan à la météo incertaine, quelques bonnes pratiques nous garantissent d’arriver à bon port.
Le management de transition doit bien sûr rester flexible pour s’adapter aux évolutions du marché. Pour vous emmener à destination, voici quelques règles de base de la navigation, appliquées au management de transition/
- Cela nécessite d’intégrer un expert dans l’équipe en dix jours maximum.
Comme pour un virement de bord avec un vent de dix nœuds, il faut du rythme ! - Le manager doit être fait pour ce métier. Puisque la gestion de transition requiert des aptitudes bien spécifiques, une sélection rigoureuse est primordiale
(entretien approfondi, vérification du savoir-faire métier, contrôle de références, évaluation des capacités, etc. ..).
On n’embarque pas un coéquipier lambda pour traverser la Manche par gros temps !
- Le manager doit connaître au mieux l’environnement dans lequel il va intervenir (contexte économique, climat social, moyens disponibles, besoin clair et partagé).
Naviguer à l’aveugle dans le Morbihan ? Quelle drôle d’idée !
- Un besoin en management de transition n’est pas un besoin de recrutement. Pourtant, il arrive régulièrement qu’un manager soit retenu pour une mission et que l’entreprise décide de l’embaucher définitivement.
Encore un nouvel OFNI (Objet Flottant Non Identifié) !
- Qui dit manager de transition dit acquisition immédiate d’expérience, de compétences métier solides, de grande capacité d’adaptation et de réel suivi par le cabinet. Cette expertise a un coût :
On n’embarque pas Loïck Peyron pour le prix d’un matelot !
- Enfin, méfiez-vous des bateaux pirates, adeptes du « push CV ». Il est important de savoir distinguer les vrais cabinets de transition des autres, moins scrupuleux.
Pour les entreprises prévoyantes, il existe un pavillon facilement identifiable : celui de la Fédération Nationale du Management de Transition.
Diffusons les bonnes pratiques
Contrairement à la voile, le marché du management de transition est en pleine croissance. De plus en plus d’entreprises font appel à ce formidable moyen pour accélérer un changement et faire pivoter leur organisation avec succès. Evidemment, cet essor est également synonyme de nouveaux entrants, ayant des pratiques très diversifiées.
Dès lors, comment diffuser les bonnes pratiques parmi les acteurs du domaine ? Comment expliquer à nos clients ce qu’il convient de faire et de ne pas faire, pour la réussite de la mission ? A nous, sociétés de management de transition, de nous montrer pédagogues et disponibles pour les rencontrer.
Embarquez avec M-Transition !
En 3 mots ce qui nous distingue: l’expérience, le sourcing, l’évaluation.
Dès 2008, nous avons développé une offre de Management de Transition auprès de directions générales et de directions opérationnelles comme les systèmes d’information, les achats, la logistique et le marketing. Cela nous confère une certaine expérience.
Nous sommes pionniers dans l’usage d’outils d’évaluation des candidats au métier spécifique de manager de transition. Objectif: sécuriser la mission en s’assurant que le candidat possède la personnalité requise.
Comme le dit le proverbe marin : « Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles ». C’est d’autant plus vrai en cette fin d’année 2019…
Bon vent à tous et à toutes.